C’est la première préoccupation des électeurs et elle va peser lourd dans le choix de leur bulletin de vote. Le Gouvernement a pris des mesures qui se sont révélées inefficaces, ce que les élus locaux et les autres candidats rabâchent est tout autant voué à l’échec.

Il est toujours possible de consacrer davantage de moyens à la prévention et/ou à la répression de la délinquance, mais cela a déjà été fait depuis 1996 sans que la croissance de la délinquance soit ralentie.

La France est déjà le pays de l’Europe où il y a le plus de policiers et de gendarmes par habitant. Même une justice efficace n’y suffirait pas. La solution n’est pas là.

La seule solution raisonnable est celle d’une sécurité de proximité, qui recrée un lien social entre les gens, qui remplace la soumission du citoyen à l’Etat. Quand ce lien social est perdu, il n’y a plus que des hommes sauvages dans la jungle des villes, il n’y a plus que la violence et la délinquance.

Ce n’est pas compliqué, mais c’est trop éloigné des conceptions officielles.

C’est dans chaque commune qu’une Autorité Locale de Police et de Sécurité (ALPS) doit gérer la sécurité de proximité. Sous l’autorité du maire et le contrôle des habitants, le responsable de l’ALPS fera la coordination des forces de l’ordre, des représentants de la Justice et des travailleurs sociaux. Etant sur place, ils pourront intervenir plus vite et plus efficacement au niveau local, tant pour décourager les violents que pour sanctionner les délinquants.

Avant l’annexion de la Savoie par la France, avant la République française, les communes de Savoie ont déjà démontré qu’elles étaient capables de gérer et de résoudre elles-mêmes leurs difficultés.

Votez pour moi, Jo Dupraz, pour retrouver votre droit à la tranquillité et à la sécurité par une action locale et efficace !