Chasse et pêche sont les plus anciennes pratiques de l'espèce
humaine dans la nature. Dans la Savoie d'aujourd'hui, sur un territoire
fortement occupé et urbanisé, ces pratiques subissent des
contraintes et soulèvent des oppositions. De l'opposition au conflit
il n'y a qu'un pas, qui pourrait être vite franchi !
La chasse et la pêche doivent pouvoir subsister en Savoie, car elles concernent environ 18.000 chasseurs, 4.5000 pêcheurs amateurs et 75 professionnels, adeptes de pratiques extrêmement variées qui constituent un patrimoine considérable. Ces activités contribuent fortement au maintien des solidarités locales qui résistent ainsi à la déshumanisation de la vie quotidienne. Il importe donc :
- de rejeter la bureaucratisation comme la politisation à la française, issues des problèmes survenus loin d'ici, sur la façade maritime de la France (Somme, Normandie, Aquitaine, etc …).
- d'affirmer qu'il est contraire à l'éthique de la chasse de prélever des oiseaux migrateurs " à la repasse " (au retour de migration) car un seul sens de migration suffit amplement au vrai chasseur.
La gestion de l'eau en Savoie, devra faire l'objet d'efforts conjoints
des pêcheurs et des autorités chargées de l'approvisionnement
en eau potable et de l'assainissement. L'enneigement artificiel n'est
acceptable que s'il ne détruit pas l'équilibre hydrologique.
La gestion de la chasse et de la pêche par l'Etat n'apporte rien
de positif !
Il faut au contraire se fixer comme objectif la constitution d'un Office
savoisien des gardes, financé de façon paritaire : 1/3
par les chasseurs, 1/3 par les pêcheurs, et 1/3 par l'Assemblée
des pays de Savoie.
La détention des armes à feu n'est pas vraiment contrôlée par l'Etat, comme le démontre la tuerie de Nanterre survenue en mars 2002. Il faut revenir à la loi savoisienne en vigueur avant 1860, d'un registre communal des armes qui délivrerait chaque année un titre légal de détention.
En votant pour moi, Pierre Mudry, vous aurez confiance dans l'avenir de la chasse et de la pêche en Savoie.
